Poème le chat
Né en 1895 à Saint-Denis, il meurt en 1952 à Charenton-le-Pont.
Frappé très jeune par la tuberculose, il interrompt ses études avant d'être hospitalisé en Suisse.
Il fait partie des Dadaïstes, puis, plus tard des Surréalistes.
En 1926, il adhère au parti communiste français, le quitte en 1933 et le rejoint à nouveau en 1942.
En 1938, il entre en conflit avec Breton et abandonne le mouvement surréaliste.
Au cours de l'occupation de la France, il joue un rôle important dans la Résistance des écrivains français contre les Allemands.
Après la libération, il voyage dans de nombreux pays (il va en Grèce en 1946 et en 1948, et se rend dans les monts du Grammos où il reste quelques temps avec l'Armée populaire).
Il prend part à de nombreuses rencontres internationales pour la paix.
Verlaine Paul, poète français, né à Metz (1844-1896). D'abord "poète-fonctionnaire" et de salon, il connaît le désarroi moral sous la triple influence d'un amour malheureux, de l'alcoolisme et de Baudelaire (Poèmes saturniens, 1866; Fêtes galantes, 1869). Après une période d'apaisement (la Bonne Chanson, 1870), la rencontre de Rimbaud bouleverse sa vie. Il retrouve la foi catholique (Sagesse, 1881) et son énergie créatrice, et réclame une poésie plastique et musicale (Jadis et naguère, 1884). Devenu, malgré lui, le chef de l'école "décadente", il fait connaître les Poètes maudits (1884), puis erre de garnis en hôpitaux en publiant de petits recueils de circonstances (Parallèlement, 1889; Invectives,