Poème tourment
La pluie fracasse le sol depuis trois jours
Elle coule le long de ces ruelles jonchées de corps en putréfactions
Le sang neuf,lui, continue de giclé ci et là au travers de viol à répétition
C'est la tradition
Trois jours de pillage pour clore un siège de deux mois d'horreurs
Demain midi Mehmed II s'agenouillera dans la belle Sainte Sophie il embrassera ces courbes qui adoucissent le ciel
Et sous ce dômes aux milles lunes et leurs reflets bleutées, il l'épousera!
Désormais elle portera son nom*
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Dehors la pluie fracasse le sol ,une nuit sans lendemain traversé d'éclair!
Des flash à n'en plus finir comme si le ciel voulait immortalisé cet instant
La pluie l'amuse dans le fond,ça rebondit tout le temps
Des milliers de petites bulles qui rebondissent,elles vont et viennent aux grès de leurs envies
Elle joue tout simplement,elle se joue de toi et s'évaporent pour retomber à nouveau
Petite prétentieuse aux nuances nacrés!
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Elle
J'embrasse tes cicatrices
Toi ,le responsable des miennes
Un amour à couteau ouvert
Sur des âmes qui saignent leur ère
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Et lui est là l'échine courbée sur ce bois moisi,un bout de bois rance aux couleurs blafardes
Ces abdos se bouffent entre eux,son ventre dévore sa propre crampe
Son estomac crie,son corps supplie,des clous rouillés s'oxyde entre ces côtes
Il ressent
Il déteste ça,alors il admire le trou béant qui à vomis ces phalanges sur un mur dénué de sentiments
Sa sève dégouline de rage,et ces mains en redemandent!
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Elle
Je ne pleure que d'un oeil
Je pleure tout ces deuils
Je te pleure toi
Qui me pleure là!
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Alors il pose sa larme sur ce corps meurtri par tant de grâce,et s'assied sur le sol battue pour arpenté les rues d'antan
Il retourne dans sa ville natale l'ancienne Byzance,revoit sa splendeur qui nargue l'écume
La beautè de Sainte-Sophie sous un soleil hivernal!
Repense au formidable travail de stéréotomie** qui à permis sa légèreté
Aux sculpteur hors-pair