Poésie - Hugo
I. Non, car il y a des règles.
En poésie, jusqu'au XIX, si un poète souhaite être reconnu, il ne peut pas choisir n'importe quel sujet. Par sa grandeur, la poésie doit respecter une noblesse de sujet. Le Beau reste le sujet par excellence de la poésie. On y retrouve le sujet lyrique où les vers sont consacrés à la description d'émotions personnelles, où intervient souvent la mythologie. Les poètes font référence aux dieux par des comparaisons et s'introduisent dans leurs œuvres, c'est la confession intime en poésie. De plus, la poésie est très codifiée. Le texte poétique est d'abord versifié. L'alexandrin remplace le décasyllabe et devient le mètre noble en poésie. Sur le plan formel, la poésie est contraignante par ses règles strictes. Ne sont acceptés que la représentation du bien et du beau. Si cette règle est transgressée, le poème est considéré comme indésirable et est rejeté. Par exemple, en 1857, les Fleurs du Mal de Baudelaire sont censurées car ce dernier évoquait Satan dans son œuvre, ce qui était considéré comme immoral pour l'âme humaine.
En poésie, on retrouve surtout les règles de versification, utilisées pour écrire un poème. Grâce à elles, on peut interpréter ces œuvres poétiques. En premier lieu, on trouve les strophes, groupes de vers séparés par un espace : distique tercet, quatrain, quintil, le dizain. Dans beaucoup de poèmes, on retrouve des sonnets d’origine italienne. Le sonnet est composé de deux