poésie lyrique engagee
Entraînement au Brevet – « La complainte du partisan », E. d’Astier de La Vigerie, 1943 (Sc. 6, 2h)
Questions et réécriture p.294-295 Magnard.
Questions
I. Un poème et un récit
1. Les indices qui montrent qu’il s’agit d’un poème sont : les strophes (quatrains), les vers (irréguliers), les rimes (irrégulières). Il s’agit d’un récit écrit au passé composé et à l’imparfait, qui suit un ordre chronologique (arrivée des Allemands, entrée dans la résistance, errance, cache dans un grenier, mort de celui qui l’a caché).
2. a. Au début du texte, le narrateur est un citoyen qui habitait dans la zone occupée ; il a choisi d’entrer dans la Résistance.
b. Sa vie est errante/itinérante : « passage » v.8, anonyme : « J’ai changé cent fois de nom » v.9, solitaire : « J’ai perdu femme et enfants » v.10 et fraternelle : « j’ai tant d’amis » v.11.
c. Au sens propre, son « arme » est le fusil qu’il avait pendant la guerre (« repris ») et au sens figuré il s’agit du combat qu’il va mener pendant la Résistance.
3. L’élément perturbateur est l’exécution de l’homme qui l’avait caché.
4. Le narrateur redoute d’être oublié v.23-24 lorsque la liberté sera retrouvée. Le vent et l’ombre en sont les symboles.
II. Des personnages multiples
5. a. Les personnages sont les Allemands, le partisan et son entourage (« on »).
b. Les termes désignant les personnages sont : « Les Allemands », « On », « Personne » v.5, « tant d’amis » v.11, « Un vieil homme » v.13.
c. Le poète joue sur l’imprécision car le partisan doit représenter tous les partisans, il doit avoir une valeur universelle en laquelle chaque Résistant peut se reconnaître.
6. Le partisan souffre de la solitude et de la clandestinité ; ceux qui le conseillent souffrent de l’occupation, mais ils y sont résignés.
7. Le poème est destiné aux autres partisans. C’est aussi un témoignage destiné à lutter contre l’oubli. la visée est donc argumentative