Préface à la préface de balzac, 1842, balzac
En donnant à une œuvre entreprise depuis bientôt treize ans, le titre de La Comédie humaine, il est nécessaire d'en dire la pensée, d'en raconter l'igine, d'en expliquer brièvement le plan, en permettant de parler de ces des choses comme si je n'y étais pas intéressé.
Préface publiée 13 ans (en 1842) après la parution de la Comédie humaine (1831).
Roman cyclique basé sur plusieurs volumes dans lesquels apparaissent toutes les caractéristiques du canon …afficher plus de contenu…
En fait, dans les mêmes années plus ou moins, en 1946, Baudelaire écrivait déjà les premiers traits qui pouvaient vraiment ouvrir sur une véritable modernité qui n'est certainement pas encore réalisée.
Dans l'incipit de la Préface émerge (encore) une idée d'art utile et pédagogique, qui doit révéler la beauté
→ idée de l'auteur-révélateur "il est nécessaire de" Balzac prend le fauteuil, il considère son devoir / droit de tout expliquer qui lira la préface.
Il loue son œuvre comme une œuvre de rupture, projetée sur la qualité de la littérature future, fait …afficher plus de contenu…
Il soutient que l'Église apostolique romaine doit rester avec la monarchie → une fin liée à la religion d'État et donc à l'enseignement de la morale. Les passions restent sous contrôle dans un art qui ne pourra jamais être crédité d'art libre. Au final, il se défend des critiques que le public pourrait adresser à son travail. Idée du Dieu de la providence (que l'on retrouve chez Hugo dans la Préface à Cromwell), un dieu qui punit encore le pouvoir politique à travers l'église (et le restera jusqu'à la prise de Porta Pia). En effet, il parle de démocratie en disant que l'ouverture du vote à tous est un danger ; il préfère