Préparation d'une mission d'audit
a. Préliminaires indispensables à l’exécution d’une mission d’audit : L’acceptation et la lettre de mission
Avant toute acceptation d’une mission de commissariat aux comptes, l’auditeur doit dans un premier temps effectué une démarche préalable de prospection et d’information dans le but de recueillir des éléments sommaires sur l’entreprise qu’il pourra parfaire une fois la mission commencée.
L’auditeur doit en outre s’assurer qu’il sera en mesure de respecter, outre les normes d’audit, certaines règles édictées par la loi, notamment concernant son indépendance (Code de commerce, code de déontologie professionnelle…)
Cette phase d’acceptation de mission se concrétise dans la lettre de mission. Elle a pour double objectif d’éviter tout malentendu avec le client et de définir l’objectif, l’étendue et la forme que prendra la mission d’audit. Elle définit également les responsabilités partagées de la mission, les grandes lignes du plan de mission, le calendrier et l’enveloppe financière. Tout ceci dans le but d’assurer le plus de transparence, favorable à la bonne exécution de la mission légale
Il est à signaler que la lettre de mission du commissaire aux comptes est un cas particulier par rapport à la notion générale de lettre de mission. En effet, du fait du caractère d’ordre public de la mission, ni le contenu, ni la portée des interventions, ni le caractère permanent de la mission ne sont discutables. Le client n’a pas énormément de marge de négociation, ce n’est pas lui qui en définit les termes ou qui la rédige.
Au sein du cabinet SOLIS, j’ai principalement pu observer et travailler dans des missions de commissariat aux comptes dans la grande distribution. Le cabinet a en effet, la majorité de ses mandats d’audit légal dans le groupe Intermarché (à l’image de la SAS S. ) Ces clients possédant beaucoup de caractéristiques communes, les lettres de missions sont similaires. Cette phase