Pr.lamiri création d'entreprise
Création d’entreprise
Abdelhak Lamiri, PH.D
Créer une entreprise c’est courir l’un des plus grands risques de sa vie. Il faut donc mettre toutes les chances de son coté pour réussir. Dés lors que l’on s’entoure du maximum de précautions, on améliore sa probabilité de réussite. Nous ne pouvons jamais réduire à néant les chances d’un ratage. Mais nous pouvons améliorer substantiellement l’éventualité d’un succès. Tout commence à partir d’un déclic psychologique qui consiste à dire « pourquoi pas moi ? ». Selon de nombreux auteurs, la culture des pays en voie de développement décourage la prise de risque alors que l’exigence d’une économie de marché est à l’opposé de cette notion. Selon Schumpeter, les deux piliers de la croissance d’une économie de marché demeurent l’entrepreneurchip et l’innovation. La création et le développement des entreprises constituent le moteur de l’économie. En Algérie, le processus de création d’entreprises demeure faible. A peine 70 entreprises par 100000 habitants par an sont constituées. Les pays à revenu similaires arrivent à créer 350 pour les memes nombre de personnes. Plusieurs difficultés expliquent ce résultat : le système financier, le foncier, les lenteurs administratives, l’absence d’incubateurs et de pépinières et l’inexistence d’une politique nationale axée sur le développement de l’entreprenariat. Dés lors que nous avons choisi une activité, le plus dur reste à faire. Nous ne pouvons faire l’économie d’une étude technico-économique. Cette dernière vise à analyser le marché et la rentabilité. L’objectif est d’anticiper tout problème ou opportunité et évaluer le risque et le niveau de rentabilité encourus. Une étude technico-économique bien menée oriente le promoteur vers l’exécution du projet ou son abandon. Les deux axes