Premier ministre et président
Si les systèmes politiques des démocraties occidentales sont caractérisés par de profondes différences institutionnelles, culturelles et historiques, une constatation s'impose cependant avec force : la fonction gouvernante apparaît comme un enjeu central d'un Pays ou d'un Etat. L'élection de Barak Obama le 4 octobre 2008 a suscité envers les États-Unis un mouvement de sympathie à l'échelle internationale. En ceci il s'oppose à l'actuel premier ministre britannique Gordon Brown qui est lui au plus bas dans les sondages. Si cette popularité est si importante c'est qu'aux États-Unis comme en Grande-Bretagne le dirigeant dépend largement des technostructures de son pays pour, appliquer ses promesses de campagnes. Nous sommes en effet en présence de deux régimes différents. En effet d'une part d'une part le régime présidentiel et parlementaire. Le régime Présidentiel américain et le régime parlementaire britannique on fait la même interprétation de la philosophie de Montesquieu. « Il faut que par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir » ; ils ont tirés comme grand principe de cette théorie, non pas la séparation rigide des pouvoirs, mais la séparation souple ou l'équilibre entre les pouvoir exécutif, législatif et judiciaire. Le régime parlementaire britannique visait à l'origine à réduire la puissance du chef de l'état eu profil du Parlement composé de deux chambres. A l'inverse les constituants de 1787 ont instauré une fonction exécutive forte afin d'éviter les débordements de la fonction législative. Ainsi nous pouvons remarquer que malgré leurs différences de statut politique, ces deux figures sont très puissantes dans leur pays respectif. En effet depuis la seconde guerre mondiale et encore aujourd'hui les Etats Unis d'Amérique sont considérés comme la première puissance mondiale tant économiquement, diplomatiquement ou militairement. Pourtant si on évoque la puissance des deux