En 1947, le Royaume Uni, la puissance européenne qui occupait la Palestine, envoie à l’ONU le dossier complexe de ce territoire, pivot de son système politique et militaire au Proche-Orient.
La situation est critique dans ce petit territoire, et ce bien avant 1947, lorsque les britanniques se placent dans une situation délicate, déclarant la création d’un foyer national juif en Palestine, et promettant la constitution d’un grand royaume arabe : il s’agit bien du problème Palestinien, une terre pour deux peuples.

I)

- Dans un premier temps, la puissance européenne présente en Palestine, le Royaume Uni, décide d’intervenir auprès de l’ONU, sous la menace de la guerre civile entre israéliens et palestiniens.
Le dossier palestinien trouve une solution grâce à la communauté internationale donc, par le biais de l’ONU qui propose un plan de partage en 1947 : il s’agit de partager le territoire en parties palestiniennes et israéliennes, selon l’implantation des populations.
- Nous devons ici noter que le plan de partage de l’ONU est soutenu par les deux Grands, tout comme la proclamation de l’État d’Israël, le 14 mai 1948.
Cette date voit la mise en place d’un nouvel acteur dans le conflit palestinien : le peuple israélien se dote d’un État et donc d’un gouvernement qui sera son représentant.
- Il s’agit aussi de l’intervention d’autres nouveaux acteurs, les États arabes voisins indépendants depuis peu, à savoir le Liban, la Syrie, l’Égypte, l’Irak et la Transjordanie, qui s’opposent à la création de l’État d’Israël, en l’attaquant le lendemain de sa création, le 15 mai 1948.
La défaite arabe permet à Israël d’agrandir son territoire de 6000 km2 de plus que ce que prévoyait le plan de l’ONU.
- Les palestiniens, pourtant directement concernés ne sont pas désignés comme acteur du conflit. 700 000 d’entre eux fuient par ailleurs dans les camps de réfugiés dans les pays voisins, les palestiniens apparaissant ainsi comme les premières victimes de l’affrontement