Prevention
Mis à jour le : 01/10/2009 16:24
La lutte contre le trafic de stupéfiants n'a de sens que si, en même temps, une action forte, dissuasive, préventive et sanitaire, vise à réduire la demande.
Si la répression du trafic pour diminuer la disponibilité des produits reste essentielle, il convient de souligner que l'augmentation de la demande détermine également, pour une large part, celle des flux d'approvisionnement, notamment lorsqu'il s'agit de « stupéfiants de mode » comme le cannabis, l'ecstasy ou la cocaïne. Les gains des trafiquants ne sont finalement que le total des sommes versées par le consommateur. Il importe donc de prévenir et de dissuader l'usage des stupéfiants.
Depuis plus de 15 ans, la prévention fait partie intégrante de la politique publique conduite en matière de drogue. C'est un objectif majeur en raison de la proportion croissante de consommateurs de produits stupéfiants dans notre société, notamment chez les plus jeunes parmi nos concitoyens.
Par sa connaissance du problème et des spécificités de son ressort géographique, tant dans le domaine de l'usage que dans celui du trafic, le policier et le gendarme sont pleinement qualifiés pour assumer cette mission, en partenariat avec d'autres intervenants. Les liens entre la consommation des stupéfiants et de nombreuses formes de délinquance, qui sont maintenant clairement établis, apportent un surcroît de légitimité à leurs interventions préventives.
Si policiers et gendarmes restent les symboles et les instruments de l'application des interdits, ces fonctions ne sont en aucune façon incompatibles avec des missions de prévention dès lors qu'il importe de réduire les comportements dangereux et préjudiciables à la collectivité.
Le dispositif de prévention mis en place s'appuie sur 250 « policiers formateurs anti-drogue » (PFAD) et 575 gendarmes, « formateurs relais anti-drogue » (FRAD) qui ont été spécialement formés.
En outre, la police nationale