Princesse de clèves : explication du dénouement
On insiste sur les manifestations physiques intenses de la passion : la redondance des termes (« troublée et surprise ») et l'adverbe « extrêmement » soulignent la permanence des sentiments. Et pourtant, elle va exercer toute sa volonté pour réfréner cette passion dangereuse …afficher plus de contenu…
Une fin édifiante (= qui vise à instruire) / morale (l.19 à 23)Le roman s'achève sur la princesse de Clèves, elle seule, et sur le choix qu'elle a fait de la vertu, vertu qui peut se développer enfin, une fois que la passion est éteinte. Cette vertu est une force morale qui conduit à ne faire que les choses qu'on croit être bonnes, elle est souvent liée à la piété. Le champ lexical de la religion abonde : « maison religieuse », « retraite », « saintes », « couvent les plus austères ». La princesse a fait le choix de l'amour de Dieu, plus important que tout pour les penseurs et moralistes, au détriment de l'amour charnel. Sa piété est édifiante, exemplaire, comme le soulignent le comparatif et le superlatif de supériorité «