Printemps arabe
Un des points communs entre toutes les révolutions est le rôle important joué par les nouvelles technologies (télévision par satellite, téléphone mobile, réseaux sociaux d’Internet) : on a ainsi parlé de « révolution(s) Facebook » ou « révolution Twitter ». Le développement des technologies de l’information et de la communication permet une circulation très fluide et horizontale de l’information entre de très nombreux utilisateurs, malgré toutes les tentatives des dictatures de contrôler ce flux. Il permet à des mouvements de se structurer, de préparer des mouvements de contestation. Mais plusieurs observateurs remettent en cause les termes de « révolution 2.0 » ou de « révolution Facebook », car le mouvement de contestation qui devient une révolution se fait dans la rue et Internet n’est qu’un facteur de la révolution, qu’un des changements récents des sociétés. Son rôle, certain dans le déclenchement des premières manifestations, se réduit ensuite, les éléments politiques de la contestation l’emportant sur les aspects technologiques. L’importance des réseaux sociaux est cependant cruciale dans la phase préparatoire : ils permettent aux individus de lever une hypothèque sur leur engagement, de vérifier qu’ils sont nombreux à avoir la même analyse de la situation, et de confirmer la validité de leur engagement personnel.
Le Parti Pirate International a joué un rôle important durant le printemps arabe, notamment en Tunisie. Le site tunisie-presse.com souligne l'implication du Parti Pirate Tunisien, fondé en septembre 2010, dans la révolution tunisienne : "Les membres du Parti Pirate avaient un seul souci, libérer le web qui était sous l’emprise du gouvernement [...]. Ils distribuaient des supports numériques contenant des logiciels nécessaires pour déjouer la censure d'Internet et protéger les internautes du piratage de leurs connexions [...]."
Par contre, les relations individuelles