Problématique sur la sécurité sociale
Historique :
Dés la plus haute antiquité, les hommes se sont réunis pour venir en aide a ceux qui étaient frappés par le sort. Les sumériens pratiquaient un système d’assistance mutuelle en cas des pertes de marchandises transportés par caravane. On trouve également trace d’une telle pratique dans le code Hammourabi, plus ancienne collection de lois connue, gravée sur pierre et datant du dix-huitième siècle avant Jésus-Christ. À Athènes, existaient des associations permettant le versement de « secours » dans certain cas, comme le décès. Chez les romains ont trouve également des associations intervenant lors de la survenance de certain événements. Citons l’association des légionnaires qui prévoyait une bourse en cas de départ lointain aux colonies.
Jusqu’au dix-huitième siècle en occident, les risques d’interruption d’activité pour maladie ou accident, et vieillesse étaient pris en charge par la famille étendue (solidarité intrafamiliale) et par les collectivités de nature professionnelle qu’étaient les corporations et les confréries.
L’église et l’Etat royale expérimentaient de leur coté les premiers dispositifs d’assistance aux pauvres. Les paroisses et les ordres religieux tissaient un réseau impressionnant de léproseries, aumôneries, hospices et hôpitaux. L’intervention de l’Etat quant a elle, témoignait avant tout d’un souci de surveillance et de contrôle sociale des indigents et des vagabonds, citons l’exemple de l’Angleterre qui promulguait des lois donnant aux pauvres une certaine protection. La plus importante de ces lois date de 1601, elle est demeurée en vigueur jusqu’en 1834. Le pouvoir royale accordait également quelques avantages sociaux pour faciliter le recrutement de certaines professions stratégiques : militaires, marins, mineurs…
Avec la victoire de la bourgeoisie capitalistique en Europe occidentale et avec elle la suppression de tous les corps intermédiaires au nom de la liberté individuelle.