Proche orient
Introduction
Le Proche-Orient se résume bien souvent en « processus de paix » et « gestion de crise ». Que les conflits soient ouverts, latents ou bien en voie de pacification, aucun pays actuellement ne peut prétendre à une stabilité durable. Mais trois espaces apparaissent encore bien plus sensibles : Israël aux prises avec la Palestine depuis 1948 ; l’Irak déstabilisé par la guerre de 2003 et l’Iran dont le président, Mahmoud Ahmadinejad, est soupçonné de vouloir acquérir la bombe atomique.
Ces trois espaces concentrent à eux seuls les principaux maux du Proche-Orient. Ce sont des espaces névralgiques dans le sens où ils représentent soit des espaces géostratégiques, soit des espaces sensibles qui peuvent à tout moment enflammer le Proche-Orient. Les accords de paix entre Israël et la Palestine sont au point mort. Depuis 2003, en Irak, l’intervention américano-britannique alimente les antagonismes intercommunautaires, au profit du voisin iranien. Ce dernier souhaite, en outre, devenir la puissance régionale dominante en développant le nucléaire militaire et/ou en jouant sur l’antiaméricanisme et l’islamisme.
Saisir la complexité des tensions proche-orientales nous amène nécessairement à présenter successivement le conflit israélo-palestinien, puis le chaos irakien et sur la montée en puissance de l’Iran.
Dans un souci de simplicité, nous abordons volontairement un plan géographique. Des thématiques transversales apparaissent à partir de la définition du terme « névralgique ». Le candidat retrouvera tout au long de cette dissertation un certain nombre de thèmes, comme la notion de carrefour géostratégique, les problèmes identitaires ou encore les rivalités pour le leadership régional.
1. Les tensions israélo-arabes
Elles reposent sur la répartition et la possession d’un petit territoire appelé traditionnellement la Palestine. S’appuyant sur la religion, les juifs# le revendiquent comme étant la « terre