proposition de paix du pape benoit XV
La propositions de paix du pape Benoit XV
La proposition de paix du pape benoit XV est une lettre que celui-ci à envoyer aux différentes autorités belligérantes le 1er août 1917. L’homme d’église propose différentes solutions afin de mettre un terme à la guerre de 14-18. Celle-ci, ayant déjà durée 3 longues années et s’étant transformée en guerre de position, mis l'Europe à genoux : l'Allemagne est en pleine famine, les Russes font la révolution et les Français organisent différentes mutineries. De plus, quelques mois auparavant, les Etats-Unis annonçaient leur entrée en guerre, ce qui marqua un tournant décisif dans cette guerre. Ainsi, en sa qualité d’autorité morale et pacifiste, Benoit XV décide d'interférer avec ce conflit, tout en voulant conserver sa neutralité.
Ainsi le Pape construit son argumentation en six points :
Premièrement, il propose une alternative au conflit armé : « Tout d’abord, le point fondamental doit être qu’à la force matérielle des armes soit substituée la force morale du droit ». Il envisage un désarmement « simultanée et réciproque », qui ne favoriserait personne. Il rétablit alors sa neutralité en n’appuyant aucun des deux partis. En effet en
1914, il avait proclamé la neutralité du Saint-Siège, mais se fît largement critiquer par la suite. Les Alliés blâmèrent son absence de condamnation à l’encontre de l’invasion de la
Belgique par les Allemands et le soupçonnèrent même d’être manipulé par les jésuites, alors considérés comme précurseurs de la guerre. L’Entente ne comprit pas sont manque de soutient envers les très catholiques Austro-Hongrie, Bavière et Rhénane contre la protestante Angleterre, la Schismatique Russie et la révolutionnaire France. Ludendorff, général en chef des armées allemandes, le qualifiera même de « Pape français ».
L’homme religieux propose donc un arbitrage dont on pourrait penser qu’il se voit comme l’arbitre. Il parle en effet de la « force morale du