Prélèvement d'organe
À partir d'un donneur en état de mort encéphalique
C'est un état très différent du coma, puisque le cerveau est définitivement détruit.
La mort encéphalique, définie comme la "destruction du tronc cérébral associée à celle des hémisphères du cerveau", est un état très rare (environ 3000 identifiés en France sur environ 500.000 décès).
Son diagnostic doit être effectué par deux médecins non impliqués dans une quelconque activité de transplantation. La mort encéphalique est déclarée après examen clinique constatant : l'absence de conscience l'absence de réflexes du tronc cérébral l'absence de ventilation spontanée
La destruction totale et définitive du cerveau, confirmée par deux encéphalogrammes ou une artériographie cérébrale.
À partir d'un donneur vivant
Une personne en bonne santé a la possibilité de donner un organe de son vivant. C’est le cas par exemple du rein, d’une partie du foie ou très rarement du poumon. On peut en effet vivre en bonne santé avec un seul rein, une partie du foie (car c’est un organe qui se régénère rapidement) ou une partie des poumons.
Ce don n’est possible que si le donneur est majeur et très proche du receveur. La loi de bioéthique fixe la liste des personnes qui peuvent donner un organe de leur vivant. Cette liste est constituée par la famille proche (père, mère, conjoint, frères et sœurs, enfants, grands-parents, oncles, tantes, cousins germains, conjoint du père ou de la mère), ainsi que toute personne ayant vécu pendant au moins deux ans avec le receveur.
Les transplantations issues de donneur vivant les plus fréquentes concernent le rein, le risque pour le donneur étant extrêmement faible. Elles présentent en outre plusieurs avantages pour le receveur : elles fonctionnent en général mieux et plus longtemps que les greffes de rein à partir de donneur décédé. En outre, elles permettent de raccourcir ou de supprimer la période difficile d’attente en dialyse, ce qui comporte des