Préparation du texte numéro 4 - Céline, Voyage au bout de la nuit.

Question 1 :
Dans ce texte l’auteur nous donne une vision très péjorative de la guerre, on peut le voir dès la ligne 23 « rien que du feu et puis du bruit », « mais alors un de ces bruits comme on ne croirait jamais qu’il en existe », là on voit que le bruit prend une grande partie, il fait surement allusion aux obus qui explosent comme il le dit de nouveau à la ligne 25 « plein les yeux, les oreilles, le nez, la bouche » . On voit que le bruit perturbe beaucoup l’auteur « le bruit est resté longtemps dans ma tête », « les bras et les jambes qui tremblaient » l27. Il y a aussi l’odeur, « la fumée qui piqua les yeux » l30, « l’odeur pointue de la poudre et du soufre » d’après lui une odeur atroce qui pourrait les empoisonner : « comme pour tuer les punaises et les puces de la terre entière » il utilise une comparaison pour donner au lecteur une image de ce qu’il sentait . Pour lui la guerre est atroce et absurde mais il se réjouit de la mort de Barousse le maréchal des logis : « C’est une bien grande charogne en moins dans le régiment ! » l34, « Chacun sa guerre ! » l35 montre qu’elle n’est pas forcément inutile et qu’elle peut parfois servir à quelque chose : « elle avait l’air de servir à quelque chose la guerre ! » l !36.

Question 2 :
Les héros ici sont des soldats et certains haut placés dans le grade militaire comme le maréchal des logis Barousse et le colonel. Il n’y a pas de solidarité entre eux, pour Céline les officiers sont des incapables. Les héros sont différents des héros traditionnels, ils sont moteur du récit et prennent des formes diverses par leurs actions. Comme ici le maréchal Barousse, et Céline dit : «de sacrées ordures » l38, pour lui beaucoup d’entre eux aurait dut trouver un obus.

Question 3 :
Céline rejoint en quelque sorte l’oral et l’écrit dans son style d’écriture. Il utilise un rythme, une langue, et une ponctuation qui restituent la présence familière de