Présentation orale du livre :
« Effroyables Jardins »

I Présentation de l’ouvrage.

Michel Quint est un écrivain né en 1949. Il est titulaire d'une licence de Lettres classiques et d'une maîtrise d'études théâtrales. Il obtient le Grand Prix de la littérature policière en 1989 pour Billard à l'étage.
Son livre le plus connu est Effroyables jardins, un récit autobiographique paru en 2000 aux éditions Joëlle Losfeld, puis adapté au cinéma par Jean Becker.

Sur la première de couverture, nous voyons un clown qui est vêtu de blanc et maquillé d’une façon triste avec du rouge. Il est entrain de fumer une cigarette assis à la table d’un restaurant. Il a l’air pensif. Je pense que ce clown est le père de l’auteur car il est décrit de la même manière dans le livre.

Ce livre ne comporte pas de chapitres. Le titre du livre est tiré d’un calligramme de Guillaume Apollinaire qui dit : "Et que la grenade est touchante, Dans nos effroyables jardins".
Dans les premières pages du livre, l’auteur rend hommage à la mémoire de son père, de son grand-père et de Bernhard Wicki ( allemand resté humain en dépit de l’uniforme nazi ).

II Présentation de la situation.

L’auteur est né en 1949, peu de temps après la guerre. Devenu adulte, il se replonge dans son enfance et décrit les sentiments qu’il portait à son père. Celui-ci occupait ses dimanches à se transformer en un clown triste, maussade pour aller aux goûters d’anniversaires ou aux fêtes. Michel Quint n’aimait pas l’image de ce père dont il avait honte. Mais le jour où Gaston, le cousin de son père, lui raconte les raisons qui ont conduit son père à devenir ce qu’il est, il regrette de s’être comporté de cette façon. Son père était devenu clown pour rendre hommage au garde Allemand, B. Wicki, qui les surveillait lors de leur attente d’être fusillé pour sabotage contre les forces nazies.

Je pense que Michel Quint était un enfant bouleversé et troublé d’avoir un père qui était clown. Il le rejetait et le reniait