Publique vs privée
L’être humain a toujours favorisé le savoir dans toutes les sphères de ce monde. Le subventionnement des écoles n’aide-t-il pas aux jeunes des écoles secondaires? Le gouvernement québécois devrait-il cesser de subventionner les écoles privées? Pour ma part, je crois que non. Cette question bien d’actualité devrait être examinée sous plusieurs aspects pour et contre afin d’en prélever la pertinence. Dans ce texte, j’aborderai la complexité de la disparité entre les écoles publiques et privées et ces attraits divers.
Tout d’abord, vu que les parents des enfants des écoles privées sont prêts à payer, ils s’attendent à plusieurs facteurs que l’on ne retrouve pas ou moins dans les écoles publiques. La plupart des écoles privées prônent le prestige et la notoriété que cela apporte d’envoyer leurs enfants au privé. Il est clair que l’enfant, qui est âgé de 12 ans en rentrant au secondaire, n’est pas en mesure de faire un choix justifiable auprès de son parent alors le parent ou tuteur a le dernier mot. La liberté de choix de l'école par les parents est une donnée fondamentale liée à leur responsabilité d'avoir mis au monde des enfants. Elle est reconnue par diverses chartes internationales, en particulier la Convention contre la discrimination dans le domaine de l'enseignement de l'UNESCO qui exige l'existence de centres d'éducation autres que ceux des pouvoirs publics. La réputation de l’école apporte un réconfort considérable au parent qui est inquiet de l’avenir de son enfant. En l’envoyant dans une école où il y a plus de supports électroniques, où il y a du meilleur équipement et où les meilleurs professeurs sont recrutés pour donner un enseignement de qualité, les parents s’attendent au mieux. Il est souvent mentionné que l’élitisme dans ces écoles est plus que présent et que les élèves sont surdoués. Au contraire, l'élitisme souvent énoncé est largement un mythe. La sélection des meilleurs candidats vaut seulement pour quelques