Puis-je penser ce que je veux?
Intro
Cette première partie va répondre de façon affirmative à la question posée, en mettant en avant la relation qui existe entre conscience et liberté. Avant de pouvoir penser ce qu’il veut, le sujet doit prendre conscience de sa liberté, et l’expérimenter pour une première fois. L’accès à la pensée libre doit donc passer par l’expérience de la conscience. A l’inverse de l’acte machinal, ou de l’acte répété, un acte réfléchi sera donc pensé, afin de pouvoir mener à l’action voulue. S’en rendre compte, c’est se représenter l’action que l’on va effectuer. Pour un somnambule, inconscient de ce qu’il fait, il suffit d’un obstacle à son mouvement pour que sa conscience se réveille. Il est ainsi libéré de l’automatisme dont il était l’esclave. Dans cet exemple, l’obstacle fait office d’élément déclencheur de la conscience. Le somnambule, inconscient, devra donc réfléchir pour éviter l’obstacle, ce qui déclenchera un processus de réflexion, aboutissant enfin à l’ouverture de la conscience. Se libérer de l’automatisme revient donc à prendre conscience que l’on peut accéder à la liberté de pensée. Ce n’est donc qu’après avoir pris conscience de la liberté que l’homme peut accéder à la liberté de conscience. Prendre conscience revient à faire l’expérience d’une première forme de liberté. Le sujet réalise donc que, devenant conscient, il s’ouvre sur la possibilité de réfléchir, de choisir, et de décider, en somme d’agir et de penser ce qu’il veut. Ceci sera donc le cas de la majorité des hommes, qui sont capables d’agir par eux-mêmes, et non par des mécanismes dictés par