Le Père Goriot

Honoré de Balzac, dans son roman Le Père Goriot, construit une société basée sur des contrastes. (Thème+idée principale) Tout d’abord nous pouvons constater cela par l’intermédiaire des descriptions des lieux (idée secondaire) qui passent de la médiocrité à un palace. Honoré de Balzac fait ressortir la médiocrité de la pension où vit Eugene de Rastignac en faisant appel aux sens et en personnifiant les objets.

«Cette première pièce exhale une odeur sans nom dans la langue, et qu’il faudrait appeler l’odeur de la pension. Elle sent le renfermé, le moisi, le rance; elle donne froid, elle donne humide au nez, elle pénètre les vêtements ; elle a le goût d’une salle où l’on a dîné; elle pue le service, l’office l’hospice.» (p.15) (citation)

L’auteur utilise une gradation (procédé) quant à la puissance des termes pour indiquer à quel point l’odeur de la pièce est nauséabonde. Il fait aussi appel aux sens pour que la description des lieux ne laissent pas le lecteur impassible avec des mots comme «sent, pénètre, goût, et pue». (justification) Cette description est tout le contraire lorsqu’il est question des maisons de la haute société parisienne comme la maison de madame de Bauséant. Il est écrit :« Il venait de reconnaître en madame la vicomtesse de Bauséant l’une des reines de la mode à Paris, et dont la maison passait pour la plus agréable de faubourg Saint-Germain.» (p.50)(citation) Ici, il n’est plus question d’une maison qui tombe en ruine, mais bien de la maison la plus luxueuse situait sur la rue la plus prestigieuse qu’il soit, celle que tout le monde convoite y comprit Eugène de Rastignac.(justification) Dans cette citation, l’auteur compare (procédé) madame de Bauséant à une reine. Il utilise cette comparaison pour illustrer l’importance et la puissance qu’elle possède sur l’empire de la mode. Il utilise le mot «agréable» pour dire plus en disant moins, soit en utilisant une litote. Ensuite, Honoré de Balzac utilise la