La pédagogie FREINET

1. Présentation de la pédagogie FREINET

a) Biographie

Célestin FREINET est né en 1896 à Gars, dans les alpes maritimes, et est mort à Vence en 1966. En 1914 il sort de l’école normale de Nice, pour remplacer un instituteur mobilisé. En 1915 il est appelé sous les drapeaux. En 1917, une balle lui transperce le poumon, après 2 ans de convalescence il est déclaré invalide a 70%. En 1920, Freinet commence son activité d’enseignant à Bar sur Loup, adjoint à l’école des garçons. C’est ici, qu’il forge ses convictions et fit ses premières expériences (imprimerie). Aussi il adhère aux idées de gauche politique et syndicale. Entre 1920 et 1928, il collabore à L’école émancipée (revue pédagogique) et rédige des articles pour Clarté (journal). Il intègre le parti communiste vers 1926. A la fin de l’année 1927, le réseau des instituteurs séduits par les vertus de l’imprimerie compte une centaine d’adhérents (1er congrès à Tours et création de la revue «L’imprimerie à l’école»). En 1928, il est nommé à Saint-Paul-de-Vence, ou il achève d’édifier son système. En 1932, il est dénigré par une cabale qui se fait entendre dans la presse nationale (manifestations de parents, enquêtes policières...). En 1933, il quitte l’instruction publique et construit, à Vence, sa propre école, qui ouvrira en 1935. En 1936, il tente de constituer un front de l’enfance. Mais en vain. Pendant la seconde guerre mondiale, il est interpellé et interné à partir de mars 1940 dans plusieurs camps. Ce sera néanmoins pour lui l‘occasion de rédiger ses textes pédagogiques fondamentaux (conseil aux parents, l’école moderne française, l’éducation du travail et essai de psychologie sensible). En 1945, il crée l’Union Pédagogique. De 1947 à 1948, FREINET créée l’ICEM (Institut Coopératif de l’Ecole Moderne), une association qui rassemblera plus de 20.000 participants. En 1956, il lance une campagne nationale pour « 25 élèves par classe ». En 1957, c’est au tour de la