Que puis-je craindre d'autrui ?
Autrui ne peut pas être considéré comme un objet. Tout ce qui est autre que moi n'est pas nécessairement autrui. Autrui peut être considéré comme une enveloppe qui constitue l'extérieur: les autres. L'expérience humaine de la vie nous met en présence d'autres « moi », qui comme moi, sont des « êtres » conscients doués de raisons et qui, sont à ce titres mes semblables. Comme moi « autrui » semble pouvoir ressentir, vivre, aimer, avancer, crier, donner, prendre, penser. Autrui pourrait alors pouvoir juger, influencer, entrainer une certaine prise de possession sur nous même. S'interroger sur la crainte du regard des autres, c'est se demander si nous sommes sensibles au point de le redouter ? Le regard d'autrui peut-il être faussé? Avons toujours et malgrè tout notre liberté?
Craindre, c'est être saisit par la peur: redouter. Avoir peur c'est être menacé bien que l'on peut avoir plus de peur que de mal. Par conséquent, au cas où l'illusion du mal à venir n'est pas démontrée, avoir peur du regard de l'autre c'est le considérer comme mal. Il n'y a donc aucune acceptation de quoi que ce soit à craindre quelque chose. C'est d'une certaine façon la crainte d'être, de ce qu'ils te renvoient qui, est peut-être dû à un manque de confiance en soi. Le jugement d'une personne extérieur sur nous même est automatique. L'autre va porter une regard sur nous, une idée, négative ou possitive. Cette idée, ce jugement, va t'il influencer sur notre manière d'être ou d'agir? Rougir et transpirer quand une personne qui ne vous est pas familière engage la conversation avec vous, s'isoler dans un coin en cas de participation à une réception, rester muré dans le silence pendant une réunion de travail, être tétanisé à l'idée de devoir prononcer un discours en public, ne pas oser demander un renseignement dans un magasin. Tout ces factueurs sont liés à une crainte du regard des autres. Bien que nous sommes