Que ton nom soit sanctifié
Mais, cet après-midi-là, elle fut bousculée d’un coup sec. Ce jour-là je le rencontrai. Lui, mon âme sœur, ma source d’espoir.
J’étais justement en train de quitter le restaurant où je prenais le repas de midi, quand je le vis se préparer pour partir. Ses yeux pistache avaient dû paralyser une partie de mon cerveau, puisque j’entendis et je vis que lui. J’avais oublié le monde réel pendant un moment. Comme un automate je me dirigeai vers lui. Je le saluai et il me sourit.
C’était un de ces coups de foudre comme je les connaissait que des films. On se comprenait, bien que je ne m’étais jamais senti plus ridicule. J’étais une alouette à côté d’un paon majestueux et tout ce qui sortait de ma bouche me semblait n’avoir aucun sens. Mais il m’accepta tel que j’étais. Le destin voulait qu’on soit ensemble pour le restant de notre vie. Malheureusement on oublie que celle-ci peut être parfois très courte.
Nous voilà, sept mois après, nous serrant l’un contre l’autre quand un bruit intrigant s’échappa du jardin. Jules se détacha de mes bras, qui le tenaient maintenant encore plus fermement qu’avant, et alla voir ce qui aurait bien pu provoquer ce bruit. J’avais fini par le suivre quand je sentis une odeur d’alcool et de parfum. Ce n’était pas mon parfum ni celui de Jules et nous ne buvions jamais. Quelqu’un s’était introduit dans notre maison. J’avais peur, j’étais effrayé, terrifié. On nous avait trouvés. Notre secret était dévoilé. Inutile de s’enfuir ou d’appeler à l’aide car on était déjà entourés par une foule de personnes en rage et aucune