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1337 mots 6 pages
Pour Platon, Le Bien est l’Idée suprême qui est au-delà de l’être et source de l’existence et de l’essence de tous les êtres intelligibles. Aristote affirme quant à lui que le Bien (le « souverain Bien ») est la fin (au sens de finalité) de tout ce qui advient dans le monde. D’un point de vue empirique, le premier Bien c’est le plaisir. Malebranche écrit ainsi « Il faut dire les choses comme elles sont : le plaisir est toujours un bien » car « le plaisir rend heureux celui qui en jouit, du moins dans le temps où il en jouit ». Affirmer cela ne signifie pas pour autant nécessairement que l’on considère que le plaisir est le plus grand des biens (ce qui serait une position hédoniste). On peut également dire que le souverain bien c’est le bonheur (position eudémoniste) et, qu’en ce sens, il faut parfois renoncer à certains plaisirs qui ne feraient qu’entraver sa réalisation. Ici, une distinction est nécessaire : on peut envisager le bonheur comme la poursuite de l’intérêt propre ou encore comme la recherche de l’absence de souffrance ; le bonheur n’est ici lié qu’à la sensibilité (et en cela, il n’est pas réellement différent du plaisir). Mais le bonheur peut également être conçu comme intimement lié à la vertu. « Seul le sage est heureux » affirment les stoïciens. Ici encore il faut distinguer une conception dans laquelle la vertu est le moyen d’atteindre le bonheur de la conception dans laquelle la vertu est la fin et le bonheur quelque chose qui s’ajoute à elle, qui en est la conséquence. C’est ainsi que Kant écrit que la morale n’est pas la doctrine qui nous apprend comment nous rendre heureux mais comment nous rendre dignes du bonheur.

Les origines de la notion de devoir

« Extrêmement rare est l'espèce de ceux qui, grâce à une grande supériorité naturelle ou parce qu'ils ont beaucoup de savoir et une forte culture ou pour les deux raisons à la fois, ont pris le temps de s'interroger sérieusement sur la carrière qu'ils voulaient suivre de préférence.

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