Quelles images de l’éducation apparaissent dans ces quatre traits ?
Pour commencer, l’idée qu’un trop grand nombre de connaissances à assimiler sera étudiée, suivie de la qualité de connaissances à assimiler, puis la sélection des connaissances et finalement les milieux ciblés par l’éducation.
Tout d’abord, on peut constater que chacun de ces quatre auteurs aborde une éduaction idéale, dont chacun donne ses paramètres. L’éducation classique où il est demandé d’assimilier des connaissances en masse est critiquée par Rousseau qui estime qu’elles ne sont pas toutes obligatoires : « Mais qui vous dit que tout cet arrangement est à votre disposition, et que toutes ces belles instructions dont vous accablez le faible esprit d’un enfant ne lui seront pas un jour plus pernicieuses qu’utiles ? », dans cet extrait, il est fortement impliqué dans son discours, afin de convaincre son lecteur. Il préconise également que l’enfance est une partie de la vie où l’on est tout le temps heureux « Aimez l’enfance ; favorisez ses jeux, ses plaisirs ! […] cet âge où le rire est toujours sur les lèvres », ici il utilise le champ lexical du plaisir pour faire ressortir son argument.
Montaigne favorise une éducation où l’élève dit ce qu’il pense et communique avec les autres avant que le professeur n’exprime sa thèse : « je ne veux pas qu’il parle et invente seul, je veux qu’il écoute son disciple parler à son tour ». Il insiste sur la qualité du savoir plutôt que la quantité : « un guide qui eût plutôt la tête bien faite que bien pleine […] Qu’il ne lui demande pas seulement de lui répéter les mots de sa leçon, mais de lui dire leur sens et leur