Quelles sont les évolutions de la répartition de la population en france
De nouvelles dynamiques spatiales: Les Français sont de plus en plus mobiles. Un français sur deux change de logement sur une période de dix ans mais dans la plupart des cas il s’agit d’une mobilité résidentielle de courte distance, à l’intérieur d’une même zone urbaine.
Cette mobilité a surtout transformé les tissus urbains : les populations s’étalent sur les banlieues, c’est le phénomène de la périurbanisation, et les centres des villes se vident au profit d’activités tertiaires liées aux bureaux, aux services, aux commerces et aux loisirs.
Ceux qui bougent le plus sont les jeunes adultes de moins de 3O ans car ils sont étudiants ou à la recherche de leur premier emploi. Ce sont les nouveaux retraités qui ont effectué par contre les plus longs déplacements pour se rendre dans la région de leur enfance ou sur le littoral méditerranéen. La ville de Paris et la région parisienne ont un rôle original dans ce brassage : elles attirent les jeunes en début de carrière, tandis que les plus âgés repartent vers la province. C’est un double mouvement. Le solde migratoire a généralement été négatif dans les vieilles régions industrielles du Nord- Pas de Calais et de la Lorraine. Il a été positif dans les régions limitrophes de l’Ile de France comme la Picardie ou la Haute-Normandie. Les régions les plus attractives restent le Midi (Provence, Côte d’Azur, Languedoc-Roussillon) mais aussi le Midi Aquitain. C’est l’héliotropisme qui joue ainsi que la mutation spatiale de certaines activités. Ailleurs les soldes restent nuls globalement. Les migrations internes font doucement glisser la population vers le sud. Attention les effets des migrations sont contrecarrés par ceux du solde naturel car les populations du nord font plus d’enfants que celles du sud. L’évolution de la répartition de la population française n’évolue que très lentement et finalement ce sont des régions comme l’ouest