question de corpus personnages de roman
Nous avons affaire ici à un corpus de quatre textes, extraits de La Princesse de Clèves de La Fayette, du Père Goriot de Balzac, des Misérables de Victor Hugo et de l’Etranger d’Albert Camus. Ces œuvres appartiennent tout les quatre à des mouvements littéraires différents. En effet ils descendent respectivement du classicisme du XVIIème siècle, du réalisme et du romantisme du XIXème siècle gouvernés par la désillusion et la corruption et pour finir de la littérature de l’absurde. Cependant, tous proviennent de romans et mettent en scène un personnage principal qui montre une forme de solitude.
Ainsi nous nous questionnerons sur les sentiments et les réactions que suscitent ces quatre personnages chez le lecteur.
Dans un premier temps nous remarquerons que certains personnages sont admirables par les valeurs qu’ils nous transmettent. Puis nous verrons qu’ils peuvent cependant provoquer de l’empathie et de l’apitoiement chez le lecteur, qui ensuite, vont nous mener à un certain mépris et à une déception. Enfin nous parlerons de l’évolution du jugement du lecteur.
Tout d’abord, nous pouvons souligner que certains d’entre eux nous transmettent des valeurs nobles, ils tiennent le rôle de modèles suscitant l’admiration malgré leur jeune âge. C’est le cas de La Princesse de Clèves et de Gavroche, ils incarnent respectivement : la loyauté et la raison, la liberté et la tendresse.
En effet, à la ligne 11, 17 et 24, nous pouvons remarquer la répétition du connecteur logique « mais » qui a pour but d’opposer la passion et la raison de la princesse.
Son sens du devoir et de la raison est un obstacle à sa passion, ainsi elle va rompre avec le duc en même temps qu’elle lui avoue son amour. Gavroche, lui « était joyeux parce qu’il etait libre » (l.15) malgré le fait qu’il soit comme orphelin « c’était un des ses enfants digne de pitié