Question de corpus Père Lachaise
En effet, le cimetière du Père-Lachaise est comparé à un parc dans le roman l’Education sentimentale de Flaubert et L’humeur vagabonde de Blondin. Les deux auteurs y décrivent une flore abondante. La verdure est omniprésente chez Flaubert, elle est partout : « la robe trainant dans l’herbe » l.16 « on a sous les pieds des sommets d’arbres verts » l.21, et elle empiète sur les tombes qui « se levaient au milieu des arbres »l.2. Ensuite, Blondin nous fait l’éloge du cimetière en le comparant à « un coin céleste »l.10 avec ses « verts paradis »l.5. L’auteur évoque la richesse de la nature en mentionnant différentes variétés d’arbres comme les « cyprès »l.10 et les « peupliers »l.9.
Le cimetière le plus connu de Paris est également remarquable en raison de sa taille. Dans L’Education sentimentale, Flaubert utilise des adjectifs pour montrer la grandeur du lieu : « énormes »l.11, « haut », « longs » l.12, « grands »l.13, de même que Balzac qui emploie les mots « beaucoup », « mille », « tous » et « partout » pour donner l’impression qu’il est interminable. Dans son roman Ferragus, le chef des dévorants, Balzac compare le cimetière à « un Paris microscopique »l.14, renforçant ainsi les dimensions impressionnantes de ce cimetière. Blondin quant à lui présente la taille du cimetière à travers son personnage, Benoit, qui a besoin d’une « feuille de route »l.55 pour