QUESTION 10 :

Pourquoi le Plan de Continuité d’Activité (PCA) constitue-t-il un élément essentiel de la gestion des risques ?

INTRODUCTION :

Les entreprises ne sont à l’abri d’aucun risque, qu’il soit technologique, environnemental, écologique ou économique. Face à un évènement imprévu, c’est la capacité à réagir vite et efficacement qui permet à l’entreprise de reprendre rapidement son activité normale.

Comme toute entreprise, les banques, qui sont au cœur de l’économie, ne sont pas à l’abri d’une crise, pouvant entraîner l’effondrement de leur système. De ce fait, pour se prémunir contre ce genre d’évènement, elles se doivent de mettre en place un Plan de Continuité d’Activité, qui vise non seulement à maintenir l’activité mais aussi à répondre à l’obligation générale de sécurité des banques : la gestion des risques.

Le plan de continuité de l’activité fait partie des mesures de protection collective prise par le législateur et les autorités de tutelle dont le rôle est d’empêcher les risques de se concrétiser de manière systémique.

L’incendie du Crédit Lyonnais en 1996 ou les attentats du 11 septembre 2001, ont mis en évidence les failles et de ce fait l’accent sur la nécessité de mettre en place des plans de continuité d’activité.

→ Annonce du plan

I. Le PCA, élément essentiel de la Gestion du risque opérationnel :

La méthode d’évaluation, dite ratio Mc Donough, du nom de l’ancien président du comité de Bâle, est entré en vigueur début 2008. Elle intègre, élément nouveau, le risque opérationnel, qui désigne les risques imputables au facteur humain, aux systèmes et procédures, aux causes extérieures.

→ Le PCA est issu du CRBF 97-02, complété par un règlement de 2004 et ordonne l’obligation de se doter d’un plan de continuité de l’activité, ainsi défini comme un « service minimum » ; ce qui signifie qu’en cas de catastrophe (attaque informatique, inondation etc…), la banque doit pouvoir fonctionner sur un mode dégradé et assurer ses