Le corpus présenté dans la réponse précédente est organisé autour du même thème : les yeux. Nous montrerons que la description d'une partie du corps peut être l'occasion de parler d'amour et d'autres sentiments.

Si nous prenons un peu de recul sur le titre du poème de Maurice Scève : "Le sourcil", nous pouvons dire que le sourcil est une partie du corps se situant en haut du visage, ce qui montre une certaine grandeur, une certaine élévation. Nous pouvons en déduire que la femme qu'il décrit par le biais du sourcil a une grande importance à son égard.
De plus, le mot "sourcil" est répeté dix fois dans le poème, ce qui souligne encore une fois l'importance de ce sourcil qui n'est enfaite qu'un moyen de parler de la femme. En effet le sourcil est personnifié puisqu'il est sujet de certains verbes d'action, par exemple au vers 12 "Sourcil qui chasse et provoque les nues". C'est donc une sorte de métonymie.
Le poète fait ressentir le plaisir mais aussi la souffrance que dégage ce sourcil car il dit emploi un champ lexical de la mort "funèbres",'ténèbres","dolente","mort".C'est don c son rapport avec les femmes et l'amour qu'il décrit ici, un rapport beau mais qui a sa part de souffrance.Il y a une présence implicite mais très forte de l'amour.

Prenons maintenant le poème de Guillaume Apollinaire. C'est un sentiment douloureux et une souffrance que nous laisse percevoir le poète. Comme l'indique le titre, son amante Lou, qu'il aime, n'est pas fidèle. La douleur que Guillaume Apollinaire a, se caractérise par l'emploi du champ lexical de la guerre relevé dans la question précédente. Cela peut avoir une connotation avec le passé du poète, puisque ce poème a été écrit entre 1914 et 1915, période de première guerre mondiale.Par ailleurs, cette souffrance provoque l'inquiétude du poète envers Lou. Il emploi l'adjectif "mystérieux". Il aimerait que Lou lui appartienne, puisqu'il dit vouloir lui sculpter une bague pour semblablement lui passer et doigt, et donc