Question
Tout d'abord, intéressons nous à Camille, un personnage tirée de l’œuvre de Corneille, Horace. Camille est une romaine fiancée à un Albains, ennemis de la cité romaine. On peut dire qu'il s'agit ici d'une situation tragique pour la jeune femme car en effet, elle voit sont futur époux tuer par son frère et en souffre, on le voit par le registre pathétique utilisé dans cet extrait ( « mes douleurs dépendaient de son sort », « larmes ») . On remarque que dès la mort de son fiancé, elle développe une aversion envers son frère et sa patrie ( « ne cherche plus ta sœur où tu l'avais laissé », « Rome, l'unique objet de mon ressentiment »). De plus, on peut voir que son frère la considère comme un traîtresse étant donnée qu'elle aimait un homme qui appartenait à la cité rivale de Rome « aime, aime cette mort qui fait notre bonheur […] Ce que doit ta naissance au intérêt de Rome ». Mais ce qui rend cette jeune femme tragique c'est en particulier sa mort par son frère à la fin de l'extrait, car elle a préféré défendre sont amant plutôt que sa patrie.
Puis, intéressons nous à Médée de l’œuvre de Sénèque. Médée est une femme qui a été trompée par son mari, et ne trouve comme solution pour se venger que de tuer ses propres enfants. On peut voir le tragique de cet extrait par le monologue. Monologue qui montre qu'elle est torturée entre son désir de vengeance et son amour pour ses enfants. On peut voir son hésitation par des questions oratoires qu'elle se pose à elle-même (« mes mains étaient sans expérience : que pouvaient-elles oser de grand ? », « Moi répandre le sang de mes enfants, de ma propre descendance ? »). Étant donné les questions qu'elle se pose, elle est à la limite de la démence car les émotions qu'elle ressens sont si fort que sa réflexion en souffre. On peut ajouter qu'on voit son opposition entre la