Questionnement sur l'habiter, le bâtir.
On fait le lien entre l’habitat et l’habitude. On nous parle d’un comportement adopté parle l’Homme. De l’existence! Mais si habiter c’est être, exister, alors qu’en est-t-il des vagabonds, SDF ou encore des nomades ? Bien sûr on peut toujours remettre en question le terme d’habitation, alors le SDF s’approprierait la rue et le vagabond ne s’attacherait que très vite à ses points d’arrêt souhaitant la conquête croissante de nouveaux territoires… Mais ce n’est pas ce point qui m’interpelle le plus. Ce qui me perturbe : c’est que l’on arrive à placer l’Habitat comme une fin en soi, le but de l’existence. Ceci est totalement restrictif et n’envisage aucune ambition vis à vis de la race Humaine. S’en est même négligeant, voir dégradant.
On parle de l’habitude de l’Homme. On s’attache parfois tellement à son environnement, on y fonde (fondation != important, solide) notre vie, que si on s’en sépare ou si on nous y arrache, on peut perdre tout nos moyens. Certains par un « déracinement » peuvent se sentir perdu, ou simplement mal; il y a une perte de repère.
Il va de soi que l’Homme a besoin de repère, il a peur de l’inconnu, de l’étranger ; et c’est pourquoi il s’invente, se fabrique, Son environnement, se clos, pour se protéger.
On parle de l‘animal, mais l’Homme n’est pas mieux : il est de nature égoïste, il fabrique une vie autour de sa personne, y invite éventuellement quelques « privilégiés », et à coté de ça il oubli totalement le reste du monde.
Savoir Etre c’est Habiter. Alors quoi ? Le seul but est de se monter son petit confort personnel, de trimer toute sa vie pour prétendre à la sécurité, une banalité oui ! Ne déménager que pour « mieux » Habiter : plus grand, plus cher ; ou alors c’est que tu ne sais pas gérer ta maisonnée, ta Vie. L’idée que l’on peut faire croître, dans