Règles typographiques
Les règles typographiques ont été établies au fil des siècles par les professionnels de l’imprimerie afin de faciliter la compréhension et de rendre plus efficace (donc plus agréable) la lecture des documents imprimés ; les aspects graphiques de l’écriture ne doivent pas gêner pas la lecture. De nos jours, la micro-informatique permet à tout un chacun d’imprimer du texte sur papier ou à l’écran. Malheureusement, les règles de typographie sont mal connues des utilisateurs et très rarement enseignées. Nous allons donc présenter quelques règles typographiques parmi les plus importantes pour la bonne lisibilité d’un document.
I - L’italique
Les caractères utilisés en typographie sont de deux types : le romain et l’italique. Le romain, dont le dessin est vertical, est le type de caractère le plus courant. L’italique est un caractère penché qui s’emploie pour faire contraste avec le romain : marquer l’insistance, la disjonction ou le souci d’authentification. Il permet d’attirer l’attention du lecteur sur un mot, une phrase ou un passage très court que l’auteur tient à souligner. Il est donc évident que tout abus dans l’usage en diminue l’efficacité. À défaut de caractères italiques, il est possible d’utiliser le romain entre guillemets. On préfèrera d’ailleurs cette solution pour les citations longues, car l’italique est moins lisible que le romain.
On compose en italique :
- les titres d’œuvres littéraires, artistiques, scientifiques ; - les titres de journaux et périodiques ; - la préface, l’avis de l’éditeur et, d’une manière générale, tout ce qui n’est pas de la main de l’auteur ; - les noms propres de bateaux ou de véhicules terrestres ou aériens (à l’exclusion du type ou de la marque) ; - les citations (uniquement celles situées dans le corps du texte) - les mots ou locutions en langue étrangère (y compris le latin) ; - les dédicaces placées en tête d’un ouvrage ou d’un chapitre ; - les fonctions et qualités du signataire