Rédaction-Brevet blancSujet B Quand j’étais petite, je vivais dans un petit village en campagne en Italie. C’était le genre d’endroit où tout le monde se connaissait et se retrouvait dans le seul bar du village. C’est ainsi avec un mélange d’excitation et d’inquiétude que je déménageai en ville. Je me rappelle avoir été impressionnée par les bâtiments hauts qui semblaient toucher le ciel bleu, et les terrasses remplies de clients où s’élevaient des éclats de rires, et où grouillaient plusieurs serveurs aux sourires impeccables. En ville, j’ai découvert plusieurs endroits que je connaissais grâce à la télévision : les musées, les cinémas, les théâtres, les centres commerciaux etc. Mon village, lui, ne contenait qu’un parc ainsi que quelques magasins. Au début, je détestais les bruits de sirènes et …afficher plus de contenu…

Dans mon village, tout le monde était souriant, tandis que dans la ville, les gens avaient un air morose. Leurs ennuis qu’on pouvait lire sur leurs visages s’infiltraient petit à petit en moi. Une seule chose en ville me rattache de mon ancienne vie en campagne : la foule. Malgré le temps, elle me met toujours aussi mal-à-l’aise, accentué par mon anxiété. Je souviens encore de la première fois où j’y ai été mêlée : c’était en été et des gouttes de sueurs perlaient sur mon front. Je commençais à avoir des bouffées de chaleur et je regardais autour de moi à la recherche d’un visage réconfortant, en …afficher plus de contenu…

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