Rêves de machines, rêves
En effet, Hall lie Machine et Homme « un esprit […] passant dans une machine », nous permettant ainsi de définir l’« homme-machine ». De plus, l’homme devient « mécanisé », il posséderait des avantages considérables et serait qualifié de « surhomme ». Ici, Turing prône ses avantages : il compare le corps humain à une machine « Que sont nos corps, sinon des machines hautement performantes ? » l. 7-8. Alan veut nous faire comprendre sa vision du corps humain, qui grâce à la technique sera semblable à une machine. Le progrès technique devient alors « stimulant » pour Alan. A contrario, il déprécie les banalités humaines. Par exemple : « Les vieux journaux intimes ennuyeux » l.14, il considère que les anciennes inventions sont inutiles puisqu’il possède un désir …afficher plus de contenu…
11. Ici, Alan possède la théorie mais est freinée par des barrières qui sont le reflet de la technique du XXème siècle. Dès la première ligne, le cadre spatio-temporel demeure flou “dans un futur proche”, Alan décrit avec précision son projet à la fin du texte en mentionnant le champ lexical “vague” l.10, “confus” l.11 “possibilité” l.1 lié à l’incertitude. Il nous interroge sur la faisabilité de son projet, le manque de connaissances lié à ce dernier, risque de ne pas être sans conséquences pour les humains. Au fur et à mesure que les connaissances scientifiques progressent, le monde se déshumanise. L'homme par son désir de surpasser les créations de la nature se détache de la vie naturelle, et va donc se