DANTONEL Coralie

Stage 2 – Santé Publique
Crèche les P’tits Choux

Ayant pour lieu de stage la crèche, il est évident que la notion de pudeur n’a pas la même dimension que dans tout autre service où nous sommes face à des adultes.
Les enfants n’ont pour la plupart aucune gêne avec l’intimité en général, car ils n’ont pas encore acquis le sens réel de ce mot. Mais cela ne signifie pas qu’ils ne doivent pas être informé sur le sujet. C’est ainsi qu’auprès d’enfants en bas âge, la notion de pudeur entre dans un processus d’apprentissage.

Cet apprentissage diffère d’un enfant à un autre. Il est évident que chaque famille n’ait pas les mêmes habitudes de vie et les mêmes discours à la maison face à ce sujet. On le remarque tout de suite dans le comportement des enfants. Car bien qu’en général les enfants n’aient pas de gêne à se mettre nu devant les autres, à aller aux toilettes en même temps que ses copains, certains sont en retrait vis-à-vis de ces gestes.

Par exemple, sur les dix enfants pris en charge dans la section des « grands » (3ans). Seuls trois avaient quelques gênes face à la nudité. Ceux-ci nécessitant encore des changes, c’était le seul moment où ils se mettaient à moitié nu sans difficulté. Cela étant sûrement dû au fait que l’enfant soit seul face à l’auxiliaire puéricultrice ou le stagiaire, qui est là pour l’aider à être et rester propre, il sait qu’il a encore besoin de l’adulte. Et que les autres enfants n’ont pas vue sur son corps. Même s’ils sont présents dans la salle ils ne sont pas à hauteur du plan de change, et en général ne prêtent pas attention aux moments de change. Mais arrivés au milieu des autres, que ce soit pour la sieste où avec la chaleur on les mettait en slip/culotte, ou alors pour les jeux d’eau où ils étaient nus ; ces trois enfants refusaient catégoriquement. Ils acceptent d’enlever le bas car la couche représente sûrement pour eux une protection suffisante à leur intimité mais le tee-shirt est toujours gardé.