Rapport
Le montage associatif : juxtaposition de scènes, au demeurant sans rapport, qui déclenchent chez l'observateur, des associations d'idées. Cependant rien n'est dit, ni montré directement. Exemple : un homme achète un billet de loterie, à la scène suivante, il est dans une agence de voyage.
Le montage de remplacement : les événements qui ne peuvent ni ne doivent être représentés sont remplacés par des images symboliques. Exemple : au lieu de montrer la douleur de l'accouchement à l'hôpital, on montre l'éclosion d'une fleur, pour représenter la naissance d'un enfant.
Le montage parallèle : montage de plusieurs plans différents, l'un après l'autre, afin de mettre en évidence une contradiction, une opposition, une comparaison. Exemple : le premier plan montre des personnes attablées dans un restaurant chic ; dans le plan suivant, des enfants va-nu-pieds errent dans la rue.
Le montage formel : montage de plusieurs plans, en fonction d'un élément qu'ils ont en commun, tel que la couleur, la forme, les mouvements (une robe rouge et une rose rouge, le globe d'un réverbère et une pleine lune, la chute d'une feuille d'arbre et la chute d'une personne).
Le flashback : retour à un événement antérieur. Par exemple un homme consulte un album photos. Il s'attarde sur un portrait de femme. Le plan suivant montre l'homme (plus jeune) en compagnie de la femme, courant main dans la main sur une plage. Pour traduire un flashback, le noir et blanc ou le sépia sont souvent utilisés.
L'ellipse de temps : dans la narration d'un événement, juxtapostion de deux plans avec un saut dans le temps. Le spectateur s'imagine