Rapport
1.1 Décrire le syndrome méningé et le syndrome encéphalitique
1.2 Connaître les contre-indications de la PL
1.3 Connaître les principaux agents infectieux causes de méningite et/ou méningo-encéphalite ainsi que, pour chacun d’eux, les caractéristiques cliniques et de terrain (méningocoque, pneumocoque, listeria, BK, bacille gram négatif,), et les données de la PL
1.4 Enoncer les signes de gravité devant un tableau de méningite ou de méningoencéphalite
1.5 Décrire les arguments diagnostiques d’une méningite lymphocytaire aiguë bénigne
1.6 Citer les principales complications à distance des méningites et encéphalites
2. Objectifs pratiques
2.1 Réaliser une ponction lombaire
2.2 Chez des patients réels ou simulés atteints de méningite ou de méningoencéphalite :
* conduire l’examen clinique
* interpréter les résultats du LCR et orienter le diagnostic en fonction de ces données
* prescrire l’antibiothérapie de première intention d’une méningite présumée bactérienne
* réunir les arguments en faveur d’une méningite tuberculeuse
LES POINTS FORTS
* Une méningite est évoquée devant un tableau associant à des degrés divers un syndrome infectieux, des signes d’hypertension intracrânienne et un syndrome rachidien.
* Le tableau clinique est variable en fonction de l’agent infectieux, du terrain, de l’association à une encéphalite ou à des signes de gravité (coma, purpura extensif…), en cas d’antibiothérapie préalable.
* La ponction lombaire permet de confirmer le diagnostic. L’analyse du LCR (aspect, nombre et type de cellules (polynucléaires, lymphocytes), biochimie, examen
bactériologique direct et culture) précisera l’étiologie qui conditionne le traitement.
* Le choix de l’antibiothérapie sera orienté en fonction des résultats de
l’examen direct du
LCR, de la présence ou de l’absence de signes d’orientation étiologique et de signes de gravité.
[pic] Un traitement