Rapport
Microfinance
Aujourd’hui encore, pour beaucoup de personnes et pour le grand public en particulier, la microfinance se confond avec le microcrédit. Elle désigne les dispositifs permettant d’offrir des crédits de faible montant (« microcrédits ») à des familles pauvres pour les aider à conduire des activités productives ou génératrices de revenus leur permettant ainsi de développer leurs très petites entreprises.
Avec le temps et le développement de ce secteur particulier de la finance partout dans le monde, y compris dans les pays développés, la microfinance s’est élargie pour inclure désormais une gamme de services plus large (crédit, épargne, assurance, transfert d’argent etc.) et une clientèle plus étendue également. Dans ce sens, la microfinance ne se limite plus aujourd’hui à l’octroi de microcrédit aux pauvres mais bien à la fourniture d’un ensemble de produits financiers à tous ceux qui sont exclus du système financier classique ou formel.
Pour la BCEAO, le vocable de microfinance renvoie à « une variété d’expériences d’épargne et/ou de crédit, diverses de par la taille, le degré de structuration, la philosophie, les objectifs, les moyens techniques, financiers et humains, mis en œuvre pour les populations à la base, avec ou sans le soutien technique et/ou financier de partenaires techniques extérieurs, en vue d’assurer l’autopromotion économique et sociale de ces populations »
Pour le Groupe Consultatif D’assistance Aux Pauvres (CGAP), la microfinance désigne tout simplement « la fourniture d’un ensemble de produits financiers à tous ceux qui sont exclus du système classique ou formel ». La banque européenne d’investissement quant à elle soutient que : « Par microfinance, on entend généralement un prêt à court terme accordé sans le bénéfice d’une sûreté et dont le montant en principal peut varier de quelques euros à quelques milliers d’euros ». Institution de microfinance
En termes simples, une institution de