Realisme et naturalisme
Le terme « Réalisme » apparaît dès 1826, dans « Le Mercure de France », pour désigner « le vrai » tant en littérature qu’en peinture, car les artistes de ce mouvement n’aspiraient qu’à représenter « le vrai », « le réel ». C’est Champfleury (de son vrai nom Jules François Félix Husson, 1821-1889), écrivain français, qui évoque le premier ces « peintres de la réalité ».
Le Réalisme se distingue par trois principes :
- Représenter la société dans tous ses aspects :
L’artiste réaliste a un besoin de reproduire à travers son œuvre la société de son temps telle qu’elle est, sans l’idéaliser. Il s’attache alors à représenter ce qu'il voit et non plus des sujets académiques. Les paysans ou encore les gens du peuple deviennent les sujets de leurs œuvres. La diversité des milieux sociaux et les rapports entre individus sont donc explorés
- S’appuyer sur une démarche scientifique :
L’artiste réaliste base son travail sur la recherche documentaire. Il se base sur des théories scientifiques telles que les lois d’hérédité afin de justifier l’attitude de son personnage. Il repère également les lieux de l’action de son roman (en littérature) pour rester authentique dans ses descriptions.
- Donner au lecteur l’illusion de la réalité :
L’artiste réaliste veut faire de son œuvre la copie la plus fidèle du Monde réel. Il utilise donc de nombreux effets de réel, comme entre autre la description minutieuse d’objets familiers du quotidien, l’utilisation d’un langage technique ou même argotique, ainsi que la mise en valeur de petits détails donnant une impression de vérité.
Les réalistes évoquent avec une gravité subtile les scènes familières de la vie paysanne. Leurs œuvres sont souvent refusées dans les salons. On reproche par exemple à Courbet ou encore à Honoré Daumier (caricaturiste) d ‘être vulgaire. De même, Madame Bovary de Gustave Flaubert est poursuivi en justice pour immoralité.
Il y a trois peintres fondamentaux du réalisme :