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Certaines règles sont censées dicter une conduite mais ne sont pas des règles de D. (ex : règles de bienséance, d’honneur, de jeu…).
Elles imposent un comportement. Elles ont une atteinte sociale et sont sanctionnées (si violées) de façon sociales mais ne sont pas sanctionnées par la contrainte étatique.
Les mêmes critères s’appliquent entre les règles juridiques et religieuses.
a) Règles de D et règles morales
Les règles morales sont des normes qui établissent une distinction entre le bien et le mal. Comme les règles de D, elles ont pour objet de diriger la conduite des hommes.
Cependant, la ressemblance avec les règles de D s’arrête là.
Leur but est différent :
- Les règles morales visent le perfectionnement individuel
- Les règles de D ont pour but de maintenir le respect d’un ordre collectif.
Règles de D -> des règles de conduite morale
Règles morales -> règles de conduite individuelle
Le D et la morale ont des contenus proches : beaucoup de règles de D trouvent leur justification dans la morale.
La morale commande certaines choses que le D impose.
Il existe des règles juridiques dépourvues de sens moral.
Leurs sanctions sont différentes :
- Les règles morales sont sanctionnées par la conscience de chacun. Le caractère contraignant est limité car il dépend de chacun.
- Les règles de D sont sanctionnées quand cela est nécessaire par le recours de la force publique, par la contrainte étatique. Elles s’imposent à nous qu’on le veuille ou non.
Les rapports entre le D et la morale s’appliquent également entre le D et la justice.
Le D est la réalisation concrète dans la société de la justice. Le D s’éloigne parfois de la justice en consacrant une solution injuste plutôt qu’une solution juste qui sèmerait des troubles.
b) Règles de D et de religion
Les règles de religion sont des règles auxquelles sont soumis les adeptes d’une religion.
Dans les sociétés anciennes, il y avait une confusion