Recit d'enfance
Bercé très tôt par les merveilleux récits d’enfance de mon père, j’ai développer une admiration aveugle en vers mon père. Ses histoires d’enfances ont en effet toujours suscités chez moi une splendide envie de visiter les lieux qui, marqués par le passage de mon père, ont pris a mes yeux une dimension mythique. Et c’est ainsi qu’a l'âge de six ans mon père m’offrit le privilège, que je reçu comme un cadeau d’une inestimable valeur, de visiter sa ville natale. L’été ou j’eus cet honneur, demeurera encré et présent dans mon esprit pour le reste de ma vie.
J’arrivai sur le sol Algérien dans la ville historique de Constantine vêtu d’une petite chemise a carreau tel mon père les aimait. Il disait “Que tu a l’air beau habillé comme ça!” quand il m’apercevait ainsi vêtu et une fierté m’envahissait suite a ce compliment paternel. Assis a l'arrière d’une R4 taxi, le chauffeur nous fit traverser la ville par ses grandes avenues pour après se frayer un passage entre des ruelles ou j’imaginais mon père il y avait de trente ans assis sur ces petits pavés jouer aux billes ou au ballon. La R4 parvint malgré son âge a nous amener a destination, et mon père m’emmena a une petite auberge surplombée par une vielle pancarte décolorée de bois dont les caractères arabes qui m’étaient alors inconnus lui donnaient l’apparence d’une stèle divine. Je déposais alors mon sac-a-dos, que je n’avais pris dans le simple but d’imiter mon père, et qui ne contenait donc rien d’utilité et dont le port me fatiguais déjà. Le soleil commençait a se coucher et après une bonne heure de repos, mon père me pris par la main et on sorti de cette auberge. A cet instant précis mon coeur se mit a battre comme jamais il ne l’avait fait auparavant, débordant de joie a la pensé d’enfin pouvoir revivre toutes ces épopées de mon père qu’il me contait avant pour que je ne m’endormes et qui aujourd’hui allaient me garder éveillé.
Nous descendions les ruelles tortueuses de la