Recouvrement introduction
DE RECOUVREMENT
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Le contexte particulier dans lequel évoluent les banques européennes, marqué par de réelles difficultés à faire respecter leurs engagements aux opérateurs économiques endettés, implique la maîtrise de son processus de recouvrement et de gérer au mieux la récupération de la créance client à différents niveaux : commercial, amiable et contentieux. En effet, les dernières années ont montré un taux de défaillance en augmentation significative (Evolution de 5 à 8%). Le contexte de crise actuelle et la baisse d’activité économique en zone Europe ont entrainé les entreprises, les plus impactées, à licencier massivement. Chaque heure, près de 30 personnes déposent un dossier de surendettement auprès de la Banque de France. Les difficultés auxquelles font face la majorité des banques françaises sont susceptibles d'entraîner la dégradation de leurs portefeuilles, et à terme, impacter leurs liquidités et leur rentabilité. Il est indispensable pour elles de dynamiser l’activité de recouvrement pour réduire ces pertes, notamment par l’optimisation du processus de recouvrement et du dispositif dédié dans sa globalité (processus, SI, Règles de Gestion, RH).
Si le recouvrement est parfois encore considéré comme un simple centre de coût pour la banque, sa mise en œuvre efficiente est aujourd’hui indissociable d’une bonne gouvernance d’entreprise. En effet, les principaux intérêts de mettre en place une démarche d’optimisation quantitative et qualitative de son processus de recouvrement, sont multiples : Améliorer le taux de recouvrement des créances ; Maitriser le coût financier du recouvrement ; Améliorer le suivi des portefeuilles clients notamment à travers l’implémentation d’indicateurs de risques et une meilleure segmentation et connaissance des clients ; Proposition des solutions alternatives aux clients en difficultés (conseil, échéancier révisé, rachat des créances, etc.). Pour ce faire, Riskalis