Redressement du chat
Les chats peuvent réaliser cette prouesse grâce à leur colonne vertébrale flexible et leur clavicule non fonctionnelle. La hauteur minimum requise pour que cela se produise sans risque chez la plupart des chats est aux alentours d'un mètre[réf. nécessaire].
Les chats sans queue, comme par exemple le manx, ont également cette capacité puisque la queue est peu utilisée pour réaliser cet exploit1. La plupart du temps, le chat déplace ses pattes postérieures et compte sur la conservation du moment angulaire pour préparer l'atterrissage.
Technique: L'animal détermine d'abord visuellement ou grâce à son organe vestibulaire le haut du bas, puis se tourne pour faire face au sol sans rien changer à son élan. Ses vibrisses lui permettent de déterminer la distance qui le sépare du sol2. Tout d'abord son corps se plie par la moitié, de sorte que la moitié avant tourne autour d'un axe différent de la moitié arrière. Il replie ensuite ses pattes avants pour réduire le moment d'inertie de la moitié avant de son corps et tend ses pattes arrières pour au contraire augmenter le moment d'inertie de la moitié arrière. Ceci lui permet de tourner la moitié avant d'environ 90 % et la moitié arrière d'environ 10 %. Puis il déplie ses pattes avant et replie ses pattes arrières afin de tourner beaucoup sa moitié arrière et peu sa moitié avant dans la direction opposée.
Selon la souplesse du chat et l'élan initial, il peut être nécessaire de répéter plusieurs fois ces mouvements pour achever un cycle complet d'une rotation de