Registre fictionnel : « L’ Étranger »
4032 mots
17 pages
«L’ Étranger », ce roman a été enseigné à beaucoup de lycéens français. Mon premier contact avec ce romam à été lors de cours de la langage de française en 2008, le professeur en a expliqué quelques passages comme connaissances complémentaires. Aujourd’hui, j’ai choisi « l’Étranger » pour faire une analyse, après ces deux ans, j’espère que je peux le comprendre mieux qu’avant. Et ainsi, les oeuvres de Camus ont toujours eu une théorie de contradictions et dialectique, ils suscitent un immense intérêt, ce qui m’ amène à l’analyser. ◆ Analyse des axes de pragmatique
Ce roman comporte au total 184 pages. Six chapitres sont assignés à la première partie et cinq autres à la seconde. Le graphique simple au-dessous nous montre la structure de ce récit en dépliant sur deux parties qui se répondent : Vie d’un homme ordinaire et Procès du jugement. La première, le petit monde de l’employé algérois; de l’autre, l’appareil imposant de la justice. Manifestement, ces deux univers se sont mis en oeuvre symétriquement par l’institution sociale et l’institution judiciaire découpé par le “Meurtre”, globlement, ces deux domaines sont enclus dans une institution littéraire. L’auteur construit un monde fictif par les registres fictionnels, construit son domaine privé de l’imaginaire. Première partie
--> Institution sociale
« J’ai voulu voir maman tout de suite. Mais le concierge m’a dit qu’il fallait que je rencontre le directeur. Comme il était occupé, j’ai attendu un peu. Pendant tout ce temps, le concierge a parlé et ensuite, j’ai vu le directeur : il m’a reçu dans son bureau. » (I.p.11) On remarque le signe de protocole dans la vie. Meursault a qui l’on a demandé de voir le directeur, dans en premier temps, lorsque il arrive à l’asile, mais a qui l’on interdit de voir sa mère. Un rituel conventionnel qui est dans l’ordre social. « En me réveillant, j’ai compris pourquoi mon patron avait l’air mécontent quand je lui ai demandé mes deux jours de congé : c’est