Rencontre amoureuse
Cette incursion a engendré un bouleversement structurel dans les modes et pratiques de commercialisation des produits/services d’assurances.
Pour apprécier l’étendue et l’importance de ces transformations, il est nécessaire de retracer un bref historique des événements qui ont été les principaux facteurs d’évolution au sein du paysage assuranciel français.
Une profonde recomposition
Au cours des années 70, les Sociétés Mutuelles d’Assurances ou Mutuelles Sans Intermédiaires
(MSI) deviennent des acteurs importants de la distribution de l’assurance dommages IARD, sur un marché jusqu’alors dominé par un statut juridique (SA) et des modes de diffusion traditionnels
(commerciaux salariés, agents généraux ou courtiers).
Mais dans les années 80, les réseaux bancaires et financiers font une entrée remarquée en instituant une stratégie de diversification vers l’assurance, et particulièrement les assurances de personnes (vie et santé).
Les gains de parts de marchés réalisés, en quelques années, positionnent ces circuits de distribution parmi les plus prisés dans cette branche de l’assurance.
La période est marquée par une présence accrue de l’Etat. A travers la CNP, les Pouvoirs Publics disposent d’un réseau de distribution dense et diffus, constitué des 17.000 bureaux de La Poste, du Trésor Public et de la Caisse des Dépôts et Consignations… pour proposer et commercialiser leurs produits d’assurances.
Et les assureurs traditionnels introduisent la vente directe de produits et services d’assurances par téléphone. Mais ce canal de distribution ne remporte pas alors le succès escompté en raison principalement du principe de