Renforcement des capacités
La caractérisation de l'état et des tendances environnementales (à partir de données rétrospectives, et éventuellement prospectives), le calcul ou évaluation des pressions anthropiques faites sur l'environnement, des répercussions ou des modèles de gestion apportées par l'humain sont des aspects de l'évaluation environnementale.
La première évaluation mondiale des écosystèmes, dite MEA ou Millenium Ecosystem Assessment date de 2005, et a contribué à diffuser la notion de service écosystémique à échelle planétaire.
Ces évaluations sont de type « patrimoniale », mais elle peut porter sur un lieu, ou sur une ressource naturelle particulière (ressource halieutique ou environnement nocturne par exemple). Tout suivi naturaliste doit être contextualisé, c'est-à-dire replacé dans son contexte spatial, temporel et écopaysager, car le fait d'observer localement une population importante d'individus d'une espèces (d'oiseaux par exemple) n'est en aucun cas un indicateur suffisant de bon état de la population générale (métapopulation)1. Cela peut même être le signe d'une situation de piège écologique2.
Quand l'évaluation doit durer, on parle de « biosurveillance » ou « bio-monitoring » (surveillance de l'environnement, qui inclut généralement un volet surveillance de la biodiversité, laquelle commence à bénéficier d'indicateurs reconnus et accessibles au grand public tels que le Living Planet Index3 ou l'empreinte écologique.
La notion d' « évaluation » contient un aspect quantitatif et descriptif de la biodiversité et de sa contribution aux sociétés humaines. Il peut aussi évoquer le mot anglais « assessment » (mesures de diversité et d'abondance dans ce cadre) et celui de « valuation » (estimation en valeur économico-monétaire de la biodiversité, la valeur économique étant différente de la