René de chateaubirand
Finalement, il nous est très clair lors de la lecture de cet extrait que le héros désire échapper à son malheur. Tout d'abord, nous pouvons constater que René n'est pas heureux où il est. Grâce à l'hyperbole : «[...] possédé par le démon de mon cœur.» (l. 22), le héros exprime son empressement de quitter son monde. Ensuite vient le champ lexical du lieu. Avec des mots et des expressions comme : «au milieu des vents» (l. 7), «au coin d'un bois» (l. 8), «une cabane» (l. 13) et «régions inconnues» (l. 19), René traduit son malheur par son désir de quitter ces lieux. Il va ainsi traduire le malheur quotidien dans lequel il vit. Ensuite, on peut constater que le héros rêve d'être ailleurs. René exprime son besoin d'aller vers un autre monde à l'aide d'un large champ lexical sur le mouvement, avec des expressions tel que : «promenades» (l. 3), «[...] les oiseaux de passage qui volaient [...].» (l. 15-16), «voyageur» (l. 17), «migration» (l. 18). De plus, le héros va évoquer l'ailleurs ainsi que son désir d'y être dans une synecdoque en affirmant : «Je me figurais les bords ignorés, les climats lointains où ils [les oiseaux] se rendent [...].» (l. 16). On comprend donc que le héros exprime son besoin de quitter ce monde. On peut alors constater que le désir de René d'échapper à son malheur correspond très bien à la recherche d'une totale liberté, un des thèmes