Religion royale
Le mal reste depuis longtemps un concept relativement récurrent dans la société humaine, on le voit, on le vit, on le subit, et l’impression que l’on à propos du fait qu’il ne fait qu’augmenter et empirer au fil des années et de loin justifiable ( 1ère GM, 2nde GM, génocides, terrorisme). Alors que le bien contribue à la promotion de la vie, le mal la détruit et la nie. Le mal engendre des sensations douloureuses, des souffrances ; ces souffrances peuvent être infligées aux autres ou à soi même. Mais l’homme – contrairement à certaines idées reçues – n’est pas le seul être sur terre à infliger du mal (le chat tue la sourie par jeu), il est juste le seul à le conceptualiser : c’est une spécificité humaine. L’animal ne s’interroge pas sur les méfaits qu’il peut causer et agit donc uniquement par mécanisme instinctif. Cependant le mal n’est pas uniquement causé par l’homme, il peut le subir contre sa propre volonté et cela à des degrés différents (accidents, maladies…). On peut donc voir ainsi que le mal est bel et bien présent partout et que l’homme doit se résoudre, pour l’instant, à vivre fatalement avec, mais peut il vivre sans ? Il faut alors s’interroger sur les différentes sortes de mal, que sont elles ? D’où proviennent elles ? Ceci afin de dégager au mieux la question principale : le mal est-t-il forcément nécessaire ?
I. L’interprétation du Mal
Il apparaît nécessaire de déterminer dans un premier temps les formes du mal, ne serait ce juste par les conséquences des actions que chacun d’eux induisent. Leibniz divisait le mal en trois catégories :
A. Le Mal Physique
Il peut être considéré comme celui qui engendre la douleur, celui qui défigure, celui qui blesse dans la chair et va jusqu’à tuer. Toute action portant atteinte à l’intégrité d’une personne, qui lui est nuisible, donne naissance au mal physique et détruit cette intégrité. C’est pour cela que l’on dit « avoir mal » au sujet d’une blessure ou autre